Témoignages
Témoignages des institutions de l'Armée du Salut
Durant ses longues années d’engagement, l’Armée du Salut Suisse a déjà pu être un véritable soutien pour de nombreuses personnes. Lisez ici quelques histoires de vies que nous avons pu aider à améliorer.
* Pour ces histoires, nous avons modifié le nom et utilisé les photos d’une autre personne afin de protéger la vie privée de la personne concernée.









Antonio (70)*
Transporteur
«Les coups du destin que j’ai subis, on ne peut pas aussi facilement les mettre de côté. Ma vie s’est écroulée sous mes yeux. Cela m’a demandé beaucoup de force pour la reconstituer. Je suis maintenant content d’être à l’Armée du Salut et de pouvoir de nouveau y être moi-même.»
Michaela (57 ans)*
Ménagère
«Nombreux sont ceux qui détestent les lundis; moi, je les adore. Ils sont devenus des points de repère dans ma vie, alors que, beaucoup trop longtemps, tout tournait autour de la drogue et de l’alcool. Les séjours en foyer et les mauvais traitements me rongeaient, souvent je voulais simplement en finir.»
Claudia (50 ans)*
Ancienne vendeuse
«Je ne sais pas ce qu’il serait advenu de mes enfants sans l’aide de l’Armée du Salut. On m’a diagnostiqué ma première tumeur lorsque mes enfants avaient le plus besoin de moi. Ma peur a augmenté au fil des tumeurs découvertes. Je me sentais désemparée et ai voulu tout abandonner à plus d’une reprise. Heureusement, l’Armée du Salut m’a apporté son aide.»
Dirk (48 ans)
Cusinier
«L’Armée du Salut me permet de tenir debout. Il y a quatre ans, j’étais au fond du trou. A l’époque, je n’aurais jamais imaginé que je retravaillerais un jour comme cuisinier. Lorsque j’ai, pour la deuxième fois, perdu un être cher, j’étais atterré. Je ne ressentais plus que vide et obscurité.»
Stefan (54 ans)*
Grutier
«J’avais envisagé ma vie sous les meilleurs auspices. J’étais sur le point de réaliser tout ce que j’avais toujours souhaité. Puis, soudain, il y a eu un revirement et j’ai constaté que le bonheur n’était pas garanti pour toujours. Heureusement, l’Armée du Salut a été là pour moi et ne m’a pas abandonné.»
Vreni (60 ans)*
Cusinière
«Avant d’arriver au Foyer de passage, je vivais en colocation avec sept personnes, que je ne connaissais pas auparavant. C’était une solution de fortune: après six ans passés dans un appartement que j’aimais beaucoup, j’ai dû le quitter pour cause de rénovation. Le loyer aurait ensuite été beaucoup trop élevé pour mon budget. C’est ainsi que je me suis retrouvée en colocation à 59 ans. Nous étions tous très différents. A la fin, je ne pouvais plus parler avec personne et j’ai été victime de harcèlement moral. Je voulais seulement partir. Heureusement, mon assistante sociale m’a parlé du Foyer de passage de l’Armée du Salut.»
Thys (58 ans)
Enseignant
Thys (58 ans) était enseignant au secondaire. Pourtant, le destin avait prévu pour lui une dure école de vie. Deux burn out et des problèmes d’argent l’ont précipité dans un gouffre. Ce n’est qu’avec l’aide de l’Armée du Salut qu’il a retrouvé le goût de vivre. Après de nombreuses années sans espoir, Thys se réjouit maintenant à nouveau d’être indépendant.
Pierre* (37 ans)
Plombier
Pierre* a été frappé dans la force de l’âge par un diagnostic grave. Il souffre d’une maladie héréditaire neurologique rare qui se propage lentement mais irrémédiablement. Tout a été chamboulé d’un seul coup : sa vie, son avenir et ses espoirs. Ce fut le début de nombreuses années difficiles et d’une recherche d’aide longtemps infructueuse.
Sophie* (34 ans)
sans emploi
Sophie N.* (34 ans) a une enfance malheureuse et une vie agitée derrière elle. Son père l’a mise à la porte lorsqu’elle avait 18 ans. Depuis, elle a déménagé une dizaine de fois. En 2013, lorsque son compagnon l’expulse de leur appartement commun, c’était un mauvais déjà-vu pour Sophie. Avec l’aide de l’Armée du Salut, elle a pu donner un cadre stable à sa vie.